C’est à l’issue d’un entraînement dominical pluvieux que notre talentueuse joueuse Joane a répondu aux questions de Carole. Également claquettiste et danseuse chevronnée à ses heures perdues, Joane fait partie des Lausanne Foxes depuis sa création.
Hello Joane, merci de me consacrer un peu de ton temps pour répondre à ces quelques questions… Premièrement, petit tour sur ton historique au sein du club. En effet, tu es une des pionnières et tu fais donc un peu partie des meubles des Lausanne Foxes… Donc comment en es-tu arrivé à faire du dodgeball ?
C’est Benjamin, rencontré sur le banc de l’UNIL en Sport, qui m’avait demandé de participer à un tournoi de dodgeball à Portalban (2014) avec d’autres personnes. Je ne pouvais, malheureusement pas y participer, mais ils en sont finalement sortis vainqueurs. Ils ne le savaient pas encore mais cette victoire leur a permis de représenter la Suisse aux championnats européens de l’année suivante, qui se sont déroulés à Belfast (Irlande du Nord). Benjamin m’avait proposé d’y aller avec eux et j’y suis allée au bol, sans n’y avoir jamais joué auparavant. J’ai tout de suite adoré ce sport et eu l’envie de progresser.
Pour n’avoir jamais arrêté ce sport depuis plus de 3 ans, qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce sport et qu’est-ce qui te motive ?
C’est un jeu un peu enfantin auquel on a tous joué à l’école, c’est simple et sans prise de tête. Toutefois, ce sport devient très intéressant quand une stratégie de jeu est mise en place, ce qui permet de créer un beau jeu comme on le voit lors de matchs internationaux. De plus, il y a peu de règles de bases, ce qui fait que le dodgeball est accessible à tous. D’ailleurs, je suis en pleine procédure pour créer un club de dodgeball adapté (pour des personnes en situation de handicap mental).
Ceux qui te connaissent le savent déjà, mais tu fais beaucoup de claquettes et de danse à assez haut niveau. En plus d’en faire toi-même, tu donnes des cours de danse et ceci avant tes propres entraînements de dodgeball. Comment arrives-tu à concilier tout ceci ?
Je pense que quand on veut, on peut. Après c’est beaucoup d’organisation et de toute manière, j’ai de la peine à rester sans rien faire. Il m’est arrivé de devoir faire des concessions sur l’une ou l’autre de mes activités, mais c’est une organisation à avoir et surtout beaucoup d’envie et de plaisir.
D’un côté plus personnel, tu formes un couple avec Melvic aussi membre des Lausanne Foxes. Heureusement qu’il fait aussi du dodgeball, sinon vous auriez de la peine à vous voir…
Finalement, ça va car on a genre 2 entraînements de dodgeball par semaine, ce qui est peu par rapport à un sportif professionnel, par exemple, qui s’entraîne tous les soirs. Melvic a l’habitude, car à l’époque il s’entraînait tous les soirs au basket, donc il comprend que j’ai envie de faire des choses de mon côté également. Mais c’est vrai que si Melvic n’avait pas commencé le dodgeball, ça serait différent et plus compliqué de se voir au vu de mes nombreuses activités.
Ce qui n’est heureusement pas le cas, car tu as incité Melvic à rejoindre le club… ?
Oui en effet. Ayant été l’un des premières personnes du club, il est vrai que j’ai demandé à mon entourage proche de venir essayer ce sport, dont Melvic qui connaissait aussi Benjamin. Il est venu essayer le dodgeball, cela lui a énormément plu et il est resté.
C’est sur ces belles paroles que l’interview se termine. Merci Joane pour tes réponses et j’espère que vous avez apprécié ces quelques lignes. Je passe maintenant le micro à Joane qui devra interviewer le ou la renard-e de son choix pour le prochain épisode.
En attendant de découvrir qui sera interrogé par Joane, faites-vous plaisir et lisez ou relisez les 5 questions à … Vincent ou à Carole.