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Omer Kesici Lausanne Foxes Dodgeball 5 questions à

5 questions à … Omer Kesici

C’est le samedi 19 janvier, suite à un entrainement ouvert des Lausanne Foxes, qu’Omer a répondu aux 5 questions de Joane ! Malgré les pensées des autres joueurs observant de loin cet interview, l’ambiance y était bonne et nous n’étions aucunement en train de régler nos comptes.

Joane : Cher Omer, raconte-nous ton parcours dodgeballistique, et comment tu es devenu une star des Lausanne Foxes.

Omer : (Rires) oufff ! euh… star c’est un grand mot, je vais vous le dire ! En fait, ça faisait en tout cas une année que Ludo me disait, « ouais, tu ne veux pas venir les week-end, on s’entraîne à Lausanne » et chaque fois, qu’il disait que l’entrainement était le matin… ben ça me démotivait un petit peu ! J’ai réussi à repousser ça plus d’une année et puis en été 2016, il m’a de nouveau motivé et je suis venu cette fois-ci un peu au début de l’entrainement ! Auparavant je faisais du basket, donc avec des gros ballons, et au moment où j’ai commencé le dodgeball, on jouait avec 3 gros ballons, du coup je me suis dit : « ah mais c’est super cool, c’est facile !». J’ai fait 3 semaines, les règles du jeu ont changé, et il y a eu des petits ballons qui sont arrivés ! Ça a changé la donne ! Et voilà, maintenant c’est la troisième année, donc ça avance gentiment ! Et toujours autant de plaisir !

On raconte que tu es tout le temps en retard, et que tu t’arranges pour arriver après les pompes de l’échauffement : donnes nous tord et expliques nous les raisons de tous ces retards !

(Rires) En fait je crois que j’ai du mal à m’y prendre le matin ! Ce matin c’est l’exemple phénoménal où je suis arrivé à 10h25 au lieu de 10h00 et pourtant je me suis réveillé à 9h00. J’ai pris mon petit café, j’ai pris mon petit déjeuner et une chose en entraînant une autre, c’était 9h55 et j’étais toujours chez moi… Et puis, par pur hasard, les pompes et cette phase un peu compliquée de l’entrainement arrivent toujours au début et ça tombe dans mon petit quart d’heure de retard, donc ce n’est pas volontaire, pas vraiment, mais voilà. Et du coup il y a une rumeur qui me poursuit tous les week-ends …

Tu ne la démens pas vraiment du coup ?

Je ne répondrais pas à cette question ! (Rires)

Malgré cela, tu es présent à de nombreux entraînements : qu’est ce qui te plaît le plus dans le dodgeball et qui continue à alimenter ta flamme pour ce sport ?

Ben au sein des Foxes, et au sein de la Suisse, le grand plus, en tout cas pour moi, c’est l’esprit d’équipe, la camaraderie et vraiment l’ambiance qu’on a ici ! Ça c’est un premier facteur qui pousse à revenir à chaque entrainement, revoir les gens ! Et puis le deuxième, c’est le fair-play, et ce sport que je trouve incroyable ! J’ai vu le film cette semaine, il n’y a pas longtemps, et quand tu regardes le film, tu vois pas trop les gens transpirer, tu te dis « Mais c’est pas trop physique ! » et quand tu viens ici, c’est vraiment intense, c’est dur, c’est tendu pendant le match mais dès que c’est fini, tout le monde redevient ami, tu resserres les mains, tu rigoles et je trouve ça incroyable !

Eh ben… j’en ai la larme à l’œil !

(Rires)

Parlons maintenant du futur : qui seras tu dans 10 ans : plutôt président de la fédération mondiale de Dodgeball ou le MVP des Jeux Olympiques ?

Ohhh des Jeux Olympiques …alors là je ne pense pas que j’y arriverais! Je serais déjà retraité au moment où le Dodgeball sera un sport olympique ! Mais non, déjà si j’arrive à continuer quelques années à ce niveau-là, ce serait déjà top ! Et des rumeurs disent qu’une fédération de dodgeball en Turquie a été créée, qui est donc ma deuxième nationalité donc peut être que je serais le Benno de la Turquie dans 10 ans !

Tu en viens même à anticiper ma dernière question : Sous quelle couleur accompliras-tu tous ces exploits, avec l’arrivée de la Turquie dans le monde du Dodgeball, j’imagine qu’il est difficile de faire un choix. Alors plutôt fondue ou kebab ?

Ahhhh… je suis plutôt fondue ! Mais j’ai un avantage c’est que dans les deux pays, les deux couleurs sont rouges et blancs, donc je dirais que je serais dans les couleurs rouges et blanches !

Merci Omer !

Merci !

En attendant de découvrir qui sera interviewé par ce bon Omer, mettez-vous bien et lisez ou relisez les 5 questions à … JoaneVincent  et Carole.

Lausanne Foxes 5 questions à Joane Juriens

5 questions à … Joane Juriens

C’est à l’issue d’un entraînement dominical pluvieux que notre talentueuse joueuse Joane a répondu aux questions de Carole. Également claquettiste et danseuse chevronnée à ses heures perdues, Joane fait partie des Lausanne Foxes depuis sa création.

Hello Joane, merci de me consacrer un peu de ton temps pour répondre à ces quelques questions… Premièrement, petit tour sur ton historique au sein du club. En effet, tu es une des pionnières et tu fais donc un peu partie des meubles des Lausanne Foxes… Donc comment en es-tu arrivé à faire du dodgeball ?

C’est Benjamin, rencontré sur le banc de l’UNIL en Sport, qui m’avait demandé de participer à un tournoi de dodgeball à Portalban (2014) avec d’autres personnes. Je ne pouvais, malheureusement pas y participer, mais ils en sont finalement sortis vainqueurs. Ils ne le savaient pas encore mais cette victoire leur a permis de représenter la Suisse aux championnats européens de l’année suivante, qui se sont déroulés à Belfast (Irlande du Nord). Benjamin m’avait proposé d’y aller avec eux et j’y suis allée au bol, sans n’y avoir jamais joué auparavant. J’ai tout de suite adoré ce sport et eu l’envie de progresser.

Pour n’avoir jamais arrêté ce sport depuis plus de 3 ans, qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce sport et qu’est-ce qui te motive ?

C’est un jeu un peu enfantin auquel on a tous joué à l’école, c’est simple et sans prise de tête. Toutefois, ce sport devient très intéressant quand une stratégie de jeu est mise en place, ce qui permet de créer un beau jeu comme on le voit lors de matchs internationaux. De plus, il y a peu de règles de bases, ce qui fait que le dodgeball est accessible à tous. D’ailleurs, je suis en pleine procédure pour créer un club de dodgeball adapté (pour des personnes en situation de handicap mental).

Ceux qui te connaissent le savent déjà, mais tu fais beaucoup de claquettes et de danse à assez haut niveau. En plus d’en faire toi-même, tu donnes des cours de danse et ceci avant tes propres entraînements de dodgeball. Comment arrives-tu à concilier tout ceci ?

Je pense que quand on veut, on peut. Après c’est beaucoup d’organisation et de toute manière, j’ai de la peine à rester sans rien faire. Il m’est arrivé de devoir faire des concessions sur l’une ou l’autre de mes activités, mais c’est une organisation à avoir et surtout beaucoup d’envie et de plaisir.

D’un côté plus personnel, tu formes un couple avec Melvic aussi membre des Lausanne Foxes. Heureusement qu’il fait aussi du dodgeball, sinon vous auriez de la peine à vous voir…

Finalement, ça va car on a genre 2 entraînements de dodgeball par semaine, ce qui est peu par rapport à un sportif professionnel, par exemple, qui s’entraîne tous les soirs. Melvic a l’habitude, car à l’époque il s’entraînait tous les soirs au basket, donc il comprend que j’ai envie de faire des choses de mon côté également. Mais c’est vrai que si Melvic n’avait pas commencé le dodgeball, ça serait différent et plus compliqué de se voir au vu de mes nombreuses activités.

Ce qui n’est heureusement pas le cas, car tu as incité Melvic à rejoindre le club… ?

Oui en effet. Ayant été l’un des premières personnes du club, il est vrai que j’ai demandé à mon entourage proche de venir essayer ce sport, dont Melvic qui connaissait aussi Benjamin. Il est venu essayer le dodgeball, cela lui a énormément plu et il est resté.

C’est sur ces belles paroles que l’interview se termine. Merci Joane pour tes réponses et j’espère que vous avez apprécié ces quelques lignes. Je passe maintenant le micro à Joane qui devra interviewer le ou la renard-e de son choix pour le prochain épisode.

En attendant de découvrir qui sera interrogé par Joane, faites-vous plaisir et lisez ou relisez les 5 questions à … Vincent ou à Carole.

Carole 5 question à Lausanne Foxes Dodgeball Club

5 questions à … Carole Vulliamy

La nuit était déjà tombée depuis longtemps sur le ciel brumeux de Lausanne lorsque débuta l’épreuve ultime des Cinq questions à… Carole Vulliamy.

Bien que la fatigue rendit la montée des marches périlleuse, le jeune femme, pleine de vigueur, n’eut pas de peine à se hisser jusqu’à son interlocuteur, telle une héroïne de cire égarée dans la vallée infernale, partie défier celui que les anciens appellent aujourd’hui le Sphinx. Mi- homme, mi- Phoenix.

« Bonjour Carole », entama le Sphinx, d’un calme profond ne laissant transparaître aucune once d’émotion.

« Bonjour », répondit la jeune joueuse sur un ton de défi, « bonsoir plutôt ! Après un entrainement des Foxes ! »

Le Sphinx, bien que déstabilisé après cette correction, entreprit alors de commencer l’épreuve :

« Nous allons commencer chronologiquement : Dans le monde du dodgeball Suisse, on a pas mal de membres issus des mêmes familles, comme les Favre ou plus précisément ici les Vulliamy, avec Adrien et toi. Lequel d’entre vous a fait découvrir le dodgeball à l’autre ? »

« C’est Benjamin », s’empressa de répondre Carole, d’un ton bourru.  « Notre cher et beau président m’a dit de venir un fois essayer un entrainement. Je suis venue deux fois, avec deux copines différentes. Dès que le dodgeball a recommencé après la pause d’été, j’y suis tout de suite retournée. Après Adrien, il a commencé un peu plus tard que moi. Ce n’est pas moi qui l’ai poussé à venir, c’est Ludovic, qui est son BFF » (la jeune femme sous-entend ici best friend forever, soit littéralement « meilleur ami à jamais »).

« Très bien mon enfant », répondit le sphinx, avec un ton suave qui laissait transparaitre son infinie bonté, « et quel était l’image que tu te faisais du dodgeball avant de venir essayer ce sport pour la première fois ? As-tu pris la chose au sérieux la première fois qu’on t’en a parlé ? »

« J’avais pris ça au sérieux parce que Benjamin m’en avait parlé une fois où l’on c’était croisé. Je n’avais jamais vu le film « Dodgeball, même pas mal ! », je l’ai vu genre deux ans après avoir commencé le dodgeball. J’ai tout de suite compris que Benjamin voulait faire quelque chose de gros avec ça. Donc je suis venue pour découvrir, mais je savais que ça allait vraiment évoluer en quelque chose de bien. »

« D’accord, troisième question : Tu as participé à plusieurs championnats internationaux, quel est le moment qui pour toi a été le plus intense ? »

La renarde sembla alors troublée, elle prit le temps de réfléchir, puis entama cahin-caha :
« Lors de mon premier Euro à Glasgow en 2017, quand on a battu la France et puis … »

Le temps du Sphinx étant précieux, il tenta d’obtenir une réponse finale et de mettre fin à ce silence qui pesait sur lui avec autant de poids que l’ancre d’une vieille chaloupe corrodée par les flots.
« Donc le match contre la France est ton meilleur moment ? », entreprit-il vaillamment.

L’héritière légitime des Vulliamy répondit alors immédiatement :
« Contre les Frouses, ouais ! Tu pourras mettre les Frouses ! » sans se douter une seule seconde du danger de provoquer ainsi une créature mystique aussi pétée qu’un Sphinx-Phoenix.

Le Sphinx enchaîna avec sa quatrième question, d’un ton toujours aussi énigmatique :
« Si tu étais maintenant appelée à créer un nouveau club suisse à Cheseaux, comment appellerais-tu ce club, et bien sûr quel serait l’animal « totem » que porteraient fièrement les joueurs de Cheseaux sur leur maillot ? »

« Je ne sais même pas ce que c’est l’emblème de Cheseaux ! J’ose regarder sur internet ? », rétorqua la pauvrette.

« Non », trancha le Sphinx, qui tenait les tricheurs en horreur.

Contre toute attente, la jeune femme s’empara de sa tablette avec une fougue qui laissa le gardien du lieu pantois. Après un court instant elle s’écria : « Des cerneaux de noix ! …ah…ça ne m’inspire pas beaucoup, c’est un peu pourri comme nom d’équipe. »

Devant une jeune demoiselle semblant si décontenancée, le Sphinx choisi de se montrer une fois de plus clément.

« Ok tu peux m’écrire jusqu’à ce soir. Sinon on devra se préparer à accueillir les « Cheseaux Cerneaux de noix Dodgeball club » dans la Fédération Suisse ». (Carole n’a jamais écrit au Sphinx. Bienvenu à vous, les Cerneaux de noix !). Ma dernière question maintenant : Si tu avais le choix entre trois atouts pour que le prochain Euro se déroule au mieux pour toi, que choisirait-tu ? Première possibilité : partir avec une équipe de choc contenant les meilleurs joueurs suisses pour s’aligner à tes cotés. Ta deuxième option serait d’avoir un bonus te permettant de revenir sur le terrain à chaque manche que tu jouerais, afin de pouvoir doper tes performances, et la dernière option, ce serait d’avoir avec toi un buisson.

« Un quoi !? » s’offusqua le jeune sportive.

« Un buisson. » clos le Sphinx, avec un ton des plus ferme, ne laissant pas transparaître son envie grandissante de partir pour manger un Holy Cow.

Le malaise provoqué laissa vite sa place à des rires et des insultes de la part de Carole.
« Tu n’es qu’une * fleur des champs ! (*insulte d’emprunt) Tu n’as pas le droit d’écrire cela ! »

Malheureusement pour la jeune femme, un Sphinx peut s’octroyer ce droit.

Elle finit alors par répondre :
« Oh écoute, je dirais dans la meilleure équipe possible ! »

A l’entente de cette ultime réponse, le Sphinx acquiesça et laissa passer la jeune Carole, qui s’empressa de reprendre la route sans le moindre regard derrière elle, comme le fond tous les jeunes gens inconscient de son âge.

Vincent Lausanne Foxes Dodgeball Sphinx 5 questions à

Merci à Vincent pour cette interview complètement épique et singulière, qui nous a plongé dans l’univers des mystères, des dieux et des insultes! Ne manquez pas le prochain épisode de « 5 questions à… », qui sera mené par la délicieuse Caroule! Et en attendant, lisez ou relisez les 5 questions à Vincent Morier-Genoud!

Lausanne Foxes Dodgeball 5 questions à Ludo Vincent

5 questions à … Vincent Morier-Genoud

Bienvenue dans le premier épisode de « 5 questions à… ». Sous cette appellation, vous trouverez des interviews des différent·e·s joueur·euse·s du club en 5 petites questions. La subtilité ici, c’est que la personne interrogée doit devenir l’intervieweur pour l’épisode suivant. Pour ce premier volet, c’est Ludovic qui tend le micro à l’un de ses coéquipiers.  

Ludo: Bonjour Vincent, et bienvenue pour ce premier « 5 questions à … » ! Alors, première question : as-tu fait d’autres sports avant le dodgeball ? J’ai entendu parler d’une petite carrière de cycliste

Vincent: Alors le cyclisme malheureusement pas… Mon père était un grand cycliste, pas moi. J’ai fait du basket quand j’étais très petit, ça ne m’a pas du tout réussi ! Et puis j’ai fait 3 ans de boxe thai aussi, qui ne m’ont pas vraiment réussi non plus !

D’où ta violence aujourd’hui ?

D’où ma violence dans mon jeu…

Comment es-tu arrivé chez les Foxes ?

Alors, je suis arrivé chez les Foxes parce que je suis un ami de longue date du MVP du tournoi d’Orléans, qui est Corentin Vermot-Petit-Outhenin.

Aaah une légende ce joueur! Et alors, troisième question, pourquoi y es-tu resté, chez les Foxes ? Qu’est-ce que tu aimes dans le dodgeball ?

Ce que j’aime c’est le partage (un accent marseillais approximatif a fait son apparition) ! Non, j’aime le sport, je trouve qu’il est vraiment très intéressant. Et que derrière le côté rigolo que les gens voient, il y a beaucoup de stratégie. C’est un sport complet. Et une très bonne ambiance surtout ! Une bonne ambiance (l’accent marseillais est ici de retour, pour notre plus grand plaisir).

Quel est ton meilleur souvenir de dodgeball, sur le terrain uniquement ?

Sur le terrain uniquement, je pense que c’est durant l’Euro que l’on a vécu à Lignano. Il y a eu beaucoup de moments forts, notamment je dirais contre l’Irlande, avec ce match hyper serré qui aurait pu nous envoyer en 8èmes de finale.

Très bien. Et hors du terrain, monsieur VMG ? Hors du terrain mais dans le monde du dodgeball, pas dans toute votre vie !

Dans le monde du dodgeball, c’est quand j’ai mangé une patte de poulet, je pense ! (ndr: lors de l’Euro de dodgeball en Italie, les différents membres de l’équipe de Suisse ont mangé une patte de poule venue de Chine, afin de resserrer les liens qui les unissent. #teambuilding Nous sommes en possession de vidéos, mais elles n’ont malheureusement pas leur place sur ce site, qui est très sérieux, vous le savez bien.) 

Aaaah noooon ! (rires) Merci Vincent, est-ce que tu as une idée de qui tu vas questionner pour la prochaine fois ?

Pfffiou, je ne sais pas. Je vais essayer de surprendre un peu, de ne pas prendre des gens avec qui je traîne trop, histoire deeeee……

Parfait, merci bisous !

Toute l’équipe de rédaction du site (je rigole, je suis tout seul) espère que ce nouveau format vous plaît, et que vous prendrez du plaisir à découvrir nos joueur·euse·s sous un nouveau jour! À bientôt pour l’épisode 2, où ce sera au tour de notre cher Vincent de poser les 5 questions à…!